Un hymne antiraciste
« Mon fils Philippe était scolarisé dans une école où cohabitaient dix-huit nationalités » et tous n’ont pas eu le même parcours ni les mêmes facilités dans la vie. C’est à partir de ce constat que Maxime le Forestier décide d’écrire un hymne antiraciste « être né quelque part. Je vous propose ici une version reggae de la chanteuse allemande Ayo : la forme change mais le fond est le même !


On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C’est toujours un hasard
… Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leur nids
Qu’ils rentrent de voyage ou qu’ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs oeufs
… Être né quelque part
Être né quelque part, c’est partir quand on veut
Revenir quand on part
… Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
… Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Que les gens naissent pareils ou pas
… On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
… Je suis né quelque part
Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère
Ou je perds la mémoire
… Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Que les gens naissent pareils ou pas
… Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Que les gens naissent pareils ou pas